AUTONOMIE FOURRAGERE A LA RÉUNION : NOS ETUDIANTS EN BTS APV S'INTERESSENT AUX INNOVATIONS !

La diversification des cultures pour viser l’autonomie fourragère à La Réunion

D’après une étude de l’ARP [Association Réunionnaise de Pastoralisme] la production fourragère locale s’élève à 110 000 tonnes de matières sèche. Et le besoin des éleveurs est estimé à 110 000 tonnes. Tout pile ?

Et bien détrompez-vous ! Car d’une part la production n’est pas équilibrée sur l’île, d’autre part les aléas climatiques peuvent fortement fragiliser cet équilibre. Ainsi en 2020 la filière élevage s’est retrouvée en déficit de fourrage.

L’autonomie fourragère est bien un enjeu local essentiel sur lequel nos partenaires ont entamé plusieurs démarches de sensibilisation et d’accompagnement technique auprès de la filière

Ce 5 Novembre 2021, la SICALAIT accompagnée d’ARVALIS, l’ARP et de l’ARMEFLHOR ont présenté des pistes de développement possibles à la Réunion au centre de formation FORMA’TERRA.

Quelles solutions pour notre filière laitière locale ?

Du côté des productions fourragères existantes telles que les prairies, la SICALAIT et l’ARP travaillent sur l’optimisation des itinéraires techniques : sur-semis, renouvellement des prairies, amélioration de la fertilisation…

L’innovation proposée par la SICALAIT doit d’abord répondre à l’enjeu de « trouver une culture fourragère de qualité assurant une rentabilité au producteur et à l’éleveur » d’après son directeur des opérations,  Mr Romain Lucas.

Les apprentis du BTS APV [Agronomie Production Végétale] ainsi que les enseignants et formateurs en agronomie et zootechnique de FORMA’TERRA ont ainsi pu découvrir les prémices d’une production innovante : la culture de maïs et sorgho conduite selon un ITK grandes cultures.

Les premiers essais de la coopérative laitière menés sur 150 hectares ont permis de mener les premiers chantiers d’ensilage de maïs. Et ce « nouvel » aliment testé chez quelques producteurs ont montré une augmentation significative de la production laitière. Grâce à ces premiers résultats engageants, la SICALAIT se fixe un objectif annuel de 350 ha de surface à cultiver en maïs et sorgho.

Merci à Anna AURE, Professeure d’Agronomie au Lycée Emile Boyer de la Giroday pour cet article.

Suivez-nous sur les réseaux sociaux  !